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Mémorables retrouvailles avec les poulignots
Avec la venue d’une soixantaine d’Amis de Poulaines dans l’Indre, le week-end de la Pentecôte a été à Siltzheim pendant trois jours un moment de retrouvailles et de réjouissances.
Il a fallu la deuxième guerre mondiale pour que Berrichons et Alsaciens se rencontrent, en effet le vendredi 1er septembre 1939 fut pour tous les villages de la zone rouge, dont Siltzheim, obligation d’évacuation vers la France libre sur ordre du gouvernement français. Il fallait se mettre en route le jour même en emmenant le strict minimum, le plus souvent sur des charrettes tirées par des vaches. Après avoir erré dans la région de Sarrebourg jusqu’à la mi-octobre, ils reçurent l’ordre de tout abandonner, notamment le bétail, et de monter dans un train qui roula toute la nuit jusqu’à son terminus, Châteauroux, où des cars prirent en charge les 182 évacués de Siltzheim pour les emmener à Poulaines, une bourgade rurale de 900 âmes.
Installation à Poulaines
Au début la cohabitation ne se fit pas sans heurts, notamment à cause de la langue, les anciens ne parlaient que le dialecte, mais finalement la méfiance des premiers jours s’estompa et les gens commencèrent à sympathiser, il y eu même deux mariages entre poulignots et alsaciens. Après le rapatriement des évacués en octobre 1940 quelques personnes restèrent en contact et après les hostilités certains ont profité de la liberté retrouvée pour se rendre visite.
L’envie de retrouvailles
Mais pour des retrouvailles communes il fallut attendre 1986 et l’expédition des vétérans de l’AS Siltzheim à Poulaines, en 1987 ce furent les poulignots qui vinrent en Alsace Bossue avec deux bus pour de mémorables retrouvailles. Les premiers pas étaient faits pour une amitié et une fraternité qui dure toujours et qui se bonifie à chaque retrouvaille soit en Alsace soit dans le Berry. Les deux municipalités se sont également rapprochées en signant en l’an 2000 à Siltzheim leur acte de jumelage.
Trois jours de fête
Il a fallu la deuxième guerre mondiale pour que Berrichons et Alsaciens se rencontrent, en effet le vendredi 1er septembre 1939 fut pour tous les villages de la zone rouge, dont Siltzheim, obligation d’évacuation vers la France libre sur ordre du gouvernement français. Il fallait se mettre en route le jour même en emmenant le strict minimum, le plus souvent sur des charrettes tirées par des vaches. Après avoir erré dans la région de Sarrebourg jusqu’à la mi-octobre, ils reçurent l’ordre de tout abandonner, notamment le bétail, et de monter dans un train qui roula toute la nuit jusqu’à son terminus, Châteauroux, où des cars prirent en charge les 182 évacués de Siltzheim pour les emmener à Poulaines, une bourgade rurale de 900 âmes.
Installation à Poulaines
Au début la cohabitation ne se fit pas sans heurts, notamment à cause de la langue, les anciens ne parlaient que le dialecte, mais finalement la méfiance des premiers jours s’estompa et les gens commencèrent à sympathiser, il y eu même deux mariages entre poulignots et alsaciens. Après le rapatriement des évacués en octobre 1940 quelques personnes restèrent en contact et après les hostilités certains ont profité de la liberté retrouvée pour se rendre visite.
L’envie de retrouvailles
Mais pour des retrouvailles communes il fallut attendre 1986 et l’expédition des vétérans de l’AS Siltzheim à Poulaines, en 1987 ce furent les poulignots qui vinrent en Alsace Bossue avec deux bus pour de mémorables retrouvailles. Les premiers pas étaient faits pour une amitié et une fraternité qui dure toujours et qui se bonifie à chaque retrouvaille soit en Alsace soit dans le Berry. Les deux municipalités se sont également rapprochées en signant en l’an 2000 à Siltzheim leur acte de jumelage.
Trois jours de fête
Arrivés hier sur le coup de midi, après les accolades et les embrassades les poulignots ont été reçus par leur logeur puis toute la délégation avec la population de Siltzheim s’est rendue au Gutebrunne pour un jambon à la broche. A 18 h eu lieu à la salle des fêtes la réception officielle avec remise de cadeaux entre Sébastien Schmitt, maire de Siltzheim et Yves Cron, maire de Poulaines. Dimanche après la grand-messe eu lieu la cérémonie au monument aux morts avec la fanfare de Poulaines et la remise de la Croix du Combattant à Edmond Gottwalles. Ce fut ensuite le déjeuner de gala à la salle des fêtes avec l’orchestre Violetta et la fanfare de Poulaines. Lundi en présence des habitants de Siltzheim se déroula un déjeuner d’adieu à la salle des fêtes avec des jeux et des chansons qui mirent fin aux festivités et le retour de nos Amis de Poulaines dans leur Berry natal où auront lieu l’année prochaine les prochaines retrouvailles et réjouissances.
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