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Commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918
La commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918 a revêtu cette année un caractère particulier. En raison de l’aménagement du bâtiment de la mairie aucune salle n’était disponible pour accueillir du public après la cérémonie au monument aux morts. C’est ainsi que le maire Sébastien Schmitt en présence des adjoints a déposé une gerbe au monument aux morts et relayé le discours de Monsieur Sébastien Lecornu, Ministre des Armées et de Madame Patricia Miralles, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la mémoire, ce discours qui rappelle que le 11 novembre restera toujours une date qui est dédiée à tous ceux qui sont tombés pour défendre notre nation, notre liberté, nos valeurs, sur notre sol comme en opération extérieure.
Message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et Patricia Mirallès, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la mémoire. 11 novembre 2023.
Le 11 novembre 1923, cela fait cinq ans déjà que, dans la clairière de Rethondes, le maréchal Foch a apposé sa signature sur la convention d’armistice.
Cinq ans déjà que Clemenceau a présenté l’armistice à la Chambre des députés, saluant l’Alsace et la Lorraine retrouvées, honorant « nos grands morts qui ont fait cette victoire ». Et dans cette heure terrible, à l’appel du carillon des églises et des beffrois, dans le silence des canons qui se sont tus, coulent à travers tout le pays des larmes de soulagement et de fierté.
Le 11 novembre 1923, cela fait cinq ans que les blessures cicatrisent lentement. Sur les visages des gueules cassées. Dans le cœur des veuves. Dans la solitude des orphelins. Devant les tombes ouvertes pour un fils ou un père. Au pied des monuments aux morts dont s’est couvert le pays. Les Français sont devenus des sentinelles de l’oubli.
Le 11 novembre n’est plus seulement une date. C’est devenu le rassemblement de tous les Français.
C’est le 11 novembre 1920, quand le soldat inconnu est porté sous l’Arc de Triomphe, pour ne jamais oublier le prix de la Victoire.
C’est le 11 novembre 1923, quand André Maginot allume la Flamme, présence vivante du souvenir des morts. Une flamme qui ne s’est plus jamais éteinte depuis.
C’est le 11 novembre 1940, quand, dans le désarroi des consciences, les lycéens et les étudiants de Paris font de la flamme un symbole de résistance. Quand chez nos compatriotes alsaciens et mosellans, coupés de leur Patrie, la résistance s’organise.
C’est le 11 novembre 1943, quand les résistants de l’Ain devancent la Libération en défilant dans Oyonnax.
C’est aussi le 11 novembre 1944, quand la France retrouve le droit de célébrer la victoire.
Alors, face aux noms inscrits sur les monuments devant lesquels nous sommes rassemblés, nous nous souvenons de tous les morts pour la France qui trouvent le repos dans nos mémoires reconnaissantes. Nous nous souvenons de ceux de 14, de ceux de 40 et de 44, de ceux de 1954 et de 1962, de ceux de 1983 ou de 2008 et de tous les autres. Nous nous souvenons de l’adjudant-chef Nicolas Latourte, du sergent-chef Baptiste Gauchot et du sergent-chef Nicolas Mazier, tous trois morts pour la France en 2023.
Le 11 novembre est dédié à tous ceux qui sont tombés pour défendre notre Nation, notre liberté, nos valeurs, sur notre sol comme en opération extérieure.
Ils ont des droits sur nous, comme nous avons des devoirs à leur égard. Alors portons lucidement leur héritage. Car c’est en honorant leur sacrifice que se construit l’avenir de notre Nation, sans jamais douter de notre capacité à nous relever des plus grands périls.
Et portons fièrement le Bleuet de France, cette fleur dont l’éclosion ramenait la vie sur la terre déchirée des champs de bataille, qui désormais honore les morts et soutient ceux qui restent.
Aujourd’hui la flamme brille sous l’Arc de Triomphe depuis 100 ans durant lesquels les Français n’ont jamais cessé de clamer :
Vive la République !
Et vive la France !
Cinq ans déjà que Clemenceau a présenté l’armistice à la Chambre des députés, saluant l’Alsace et la Lorraine retrouvées, honorant « nos grands morts qui ont fait cette victoire ». Et dans cette heure terrible, à l’appel du carillon des églises et des beffrois, dans le silence des canons qui se sont tus, coulent à travers tout le pays des larmes de soulagement et de fierté.
Le 11 novembre 1923, cela fait cinq ans que les blessures cicatrisent lentement. Sur les visages des gueules cassées. Dans le cœur des veuves. Dans la solitude des orphelins. Devant les tombes ouvertes pour un fils ou un père. Au pied des monuments aux morts dont s’est couvert le pays. Les Français sont devenus des sentinelles de l’oubli.
Le 11 novembre n’est plus seulement une date. C’est devenu le rassemblement de tous les Français.
C’est le 11 novembre 1920, quand le soldat inconnu est porté sous l’Arc de Triomphe, pour ne jamais oublier le prix de la Victoire.
C’est le 11 novembre 1923, quand André Maginot allume la Flamme, présence vivante du souvenir des morts. Une flamme qui ne s’est plus jamais éteinte depuis.
C’est le 11 novembre 1940, quand, dans le désarroi des consciences, les lycéens et les étudiants de Paris font de la flamme un symbole de résistance. Quand chez nos compatriotes alsaciens et mosellans, coupés de leur Patrie, la résistance s’organise.
C’est le 11 novembre 1943, quand les résistants de l’Ain devancent la Libération en défilant dans Oyonnax.
C’est aussi le 11 novembre 1944, quand la France retrouve le droit de célébrer la victoire.
Alors, face aux noms inscrits sur les monuments devant lesquels nous sommes rassemblés, nous nous souvenons de tous les morts pour la France qui trouvent le repos dans nos mémoires reconnaissantes. Nous nous souvenons de ceux de 14, de ceux de 40 et de 44, de ceux de 1954 et de 1962, de ceux de 1983 ou de 2008 et de tous les autres. Nous nous souvenons de l’adjudant-chef Nicolas Latourte, du sergent-chef Baptiste Gauchot et du sergent-chef Nicolas Mazier, tous trois morts pour la France en 2023.
Le 11 novembre est dédié à tous ceux qui sont tombés pour défendre notre Nation, notre liberté, nos valeurs, sur notre sol comme en opération extérieure.
Ils ont des droits sur nous, comme nous avons des devoirs à leur égard. Alors portons lucidement leur héritage. Car c’est en honorant leur sacrifice que se construit l’avenir de notre Nation, sans jamais douter de notre capacité à nous relever des plus grands périls.
Et portons fièrement le Bleuet de France, cette fleur dont l’éclosion ramenait la vie sur la terre déchirée des champs de bataille, qui désormais honore les morts et soutient ceux qui restent.
Aujourd’hui la flamme brille sous l’Arc de Triomphe depuis 100 ans durant lesquels les Français n’ont jamais cessé de clamer :
Vive la République !
Et vive la France !
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